11 décembre 1803 - 8 mars 1869
Veillant à l’éducation de son fils Hector, le docteur Berlioz remarque rapidement ses dons pour la musique. Demeurant dans le village de la Côte Saint André (Isère), il fait venir de Lyon des professeurs de flûte, de guitare et de chant tout en le prédestinant à la médecine. Le jeune Berlioz commence à composer quelques mélodies.
En digne représentant du courant romantique, c’est pour conquérir l’actrice Harriet Smithson, qu’il compose en 1830 la Symphonie fantastique.
La création de La damnation de Faust à Paris en décembre 1846 est un échec. Berlioz quitte la France et part orchestrer ses opéras à Moscou, Berlin ou Londres.
"Le morceau le plus applaudi passe toujours pour le plus beau."
La damnation de Faust
Débuté en 1828 La damnation de Faust est l’œuvre la plus personnelle de Berlioz ; il en a d’ailleurs rédigé une grande partie du livret en plus de la musique. Découvert grâce à la traduction du Faust de Goethe que Gérard de Nerval venait de publier (les Huit scènes de Faust), l’œuvre ne sera achevée qu’une quinzaine d’années plus tard. Elle provoquera sa ruine à sa création en France mais lui apportera le succès à l’étranger.
Extrait de la damnation de Faust - Marche hongroise
Orchestre de Radio France sous la Direction du chef François-Xavier Roth
Le film de Gérard Oury, La Grande Vadrouille (1966) montre l'orchestre de l'Opéra de Paris répétant un extrait de La Damnation de Faust sous la direction de Louis de Funès, caricature de chef d'orchestre perfectionniste, irascible et passionné. Dans son autobiographie, Gérard Oury s'exprime à propos de la scène : « L'ouverture de La damnation de Faust jouit d'une orchestration magnifique, exaltante et je sens un Louis de Funès transfiguré... Il ne suit pas l'orchestre, il le précède, le conduit vraiment et, comme les artistes respectent les artistes, les musiciens marchent… »
Hector Berlioz en un lieu... le Conservatoire de musique de Paris.